La Chapelle-Saint-Ursin (Cher) - 5 et 6 juin 1982

Résultats :

80 partants ; 17 classés :

1. Michel Vigouroux - 2. Christian Komaniecki - 3. Patrick Debin - 4. Patrice Grandgirard - 5. Gérard de Barbeyrac - 6. Christian Sirier - 7. Lucien Jousserand - 8. Jean Houssinot - 9. Gilles Delavau - 10. Jean-Jacques Julien - 11. Christian Hurstel - 12. Michel Négron - 13. Henri Sanquer - 14. Jean-Paul Rebillard - 15. Jean-Patrick Claude - 16. Gérard Renault - 17. André Martin.

Abandons : Jean-Luc Pailler, Philippe Alliche, Joël Cruchet, Gérard Chèvre, Dirk Oosterlinck (B) et Patrick Garnier.

Le film de la course :

Le circuit cher à André Toton a subi quelques modifications depuis l'an passé. Le changement de deux virages permet maintenant d'éviter les veines rocheuses qui effleuraient la piste et menaçaient les mécaniques.

Les différentes courses du week-end ne sont pas toutes empreintes de fair-play et de sportivité, ce qui amène le président Toton, qui offiicie également comme directeur de course, à hausser le ton et à rappeler les pilotes à plus de modération.

Fort heureusement, on est loin des excès d'il y a quelques saisons, mais les bousculades au départ, notamment en demi-finale, sont tout de même à déplorer.

Dans la première de ces demi-finales, Jean-Luc Pailler fait une démonstration de son talent en prenant un très bon départ, puis en se faufilant rapidement et habilement en tête du peloton. Pointé premier dès la fin du premier tour, Jean-Luc tiendra jusqu'à l'arrivée.

Derrière, seuls Jean-Patrick Claude, Guy Pénin et Gilles Delavau arrivent à suivre le rythme imposé par l'homme de tête. Guy Pénin n'ira pas jusqu'au bout, victime d'une crevaison, tandis que Christian Meunier est lui aussi contraint à l'abandon.

Patrick Debin reproduit dans la seconde demi-finale la prestation réalisée dans la première par Jean-Luc Pailler. Derrière, le Belge Dirk Oosterlinck semble assuré de la deuxième place pendant une dizaine de tours, mais c'est sans compter sur la furia de Christian Komaniecki et de Patrice Grangirard qui fondent sur lui et l'avalent littéralement dans les derniers tours.

Après la consolante, très disputée et remportée par (?) Lebourgeois devant S. (?) Sarrant, est donné le départ de la finale. Comme à son habitude, Jean-Luc Pailler se porte rapidement en tête, suivi de Michel Vigouroux et d'un Christian Komaniecki déchaîné.

La physionomie de la course change à sept tours de l'arrivée, Jean-Luc Pailler étant victime d'une panne d'allumage et donc contraint à l'abandon. Il ne reste plus à Michel Vigouroux qu'à assurer sa place, pourtant très convoitée par Christian Komaniecki et Patrick Debin.

Avec cette victoire, Michel Vigouroux s'installe confortablement en tête du classement provisoire du championnat de France.