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Chartres (Eure-et-Loir) - 10 et 11 septembre 1983








Résultats :

100 partants ; 23 classés :

1. Jean-Luc Pailler - 2. Kurt Würmli (CH) - 3. Jean-Patrick Claude - 4. Patrick Debin - 5. Lucien Jousserand - 6. Christian Sirier - 7. Bernard Delamour - 8. Rémy Cordebar - 9. Patrice Grandgirard - 10. André Boulch - 11. Pierre Fourton - 12. Jean-Pierre Johanet - 13. Joël Cruchet - 14. Royce Grey (GB) - 15. Christian Guérin - 16. Jean Houssinot - 17. Jean-Paul Delaperrière - 18. Michael Creasey (GB) - 19. Christian Girard - 20. Bernard Taillandier - 21. Christian Meunier - 22. Eugène Daunat - 23. René Simon.

Déclassé : Gérard de Barbeyrac (*).


Le film de la course :

Première surprise du week-end, le meilleur temps des essais chronométrés est réalisé par Kurt Würmli. Déjà aperçu en spectateur lors de la dernière épreuve à Thonon-les-Bains, le Suisse a décidé de sortir de sa retraite après un an d'absence. Le champion en titre prouve ainsi qu'il n'a rien perdu de son talent !

Le deuxième temps est signé Gilles Delavau, suivi de Patrick Debin, alors que les leaders du championnat, Michel Vigouroux et Jean-Luc Pailler, n'apparaissent qu'en cinquante-deuxième et cinquante-neuvième positions !

Les manches de qualification et les quarts de finale se déroulent sur une piste sèche, mais le dimanche après midi, un violent orage et des averses successives viennent détremper le terrain, heureusement sans l'abîmer.

Dans la première demi-finale, Jean-Luc Pailler s'empare rapidement du commandement devant Kurt Würmli tandis que Patrick Debin, Bernard Delamour et Jean-Paul Delaperrière marquent le pas. Sur la grille de départ, le malheureux Roland Alborghetti peste contre sa voiture qui n'a pas voulu démarrer !

Au troisième tour, Kurt Würmli part en tonneau (le premier de sa carrière !) mais ne perd qu'un minimum de temps. Immédiatement reparti, il se lance dans une poursuite effrénée.

Profitant du dépassement des attardés, Jean-Luc Pailler augmente son avance et Patrick Debin, qui a hérité de la deuxième place, ne peut plus espérer le rattraper.

Derrière, Kurt Würmli fait le forcing pour revenir dans les douze premiers, qui sont qualifiés pour la finale. Après des épisodes délicats (difficile de doubler le Belge Dirk Oosterlinck !), il réussit à se classer septième.

Au premier tour de la seconde demi-finale, Jean-Patrick Claude passe en tête suivi de Christian Girard, très à l'aise sur son circuit, mais les éléments se bousculent dès le tour suivant.

C'est tout d'abord Jean-Jacques Julien et Henri Sanquer qui se heurtent et sont contraints d'abandonner, tout comme Bernard Devoulon. Puis c'est Christian Komaniecki qui s'arrête, victime d'une crevaison.

Egalement touché, le leader du classement provisoire du championnat crève à son tour. Il tente de poursuivre sa route mais déjante rapidement et doit s'arrêter. C'en est fini de ses espoirs de finale, et le titre de champion 1983 s'envole par la même occasion...

Derrière Jean-Patrick Claude et Christian Girard, c'est Gérard de Barbeyrac qui décroche la troisième place.

Avant la finale, les organisateurs décident de faire courir deux consolantes. La première revient à J. (?) Oyhenart, parti en tête depuis le début. La seconde, ouverte à tous les pilotes qui veulent s'amuser encore un peu, est survolée par Christian Komaniecki. Parti en milieu de peloton, Christian se dégage rapidement, prend le large et se permet quelques facéties : au dernier tour, il stoppe juste devant la ligne pour repartir, sous les applaudissements du public, devant le deuxième !

A quelques instants de la finale, la tension monte. Dans une ultime tentative pour garder le titre de champion, Michel Vigouroux a prêté son moteur à Gérard de Barbeyrac, placé en deuxième ligne. Celui-ci fait alors étalage de son talent en s'infiltrant devant Jean-Luc Pailler et en bouclant le premier tour en tête.

Au deuxième tour, Christian Girard alors cinquième sort de la piste. Jean-Paul Delaperrière n'est guère plus chanceux en crevant et en déjantant.

Au sixième tour, les positions sont les suivantes : Gérard de Barbeyrac déchaîné domine Jean-Luc Pailler, Jean-Patrick Claude, Patrick Debin, Lucien Jousserand et Christian Meunier, qui ne tarde pas à renoncer.

Les regards se portent alors vers Kurt Würmli qui, parti en sixième ligne, remonte vers la tête. Il finira troisième après une course fantastique, devançant sur le poteau Jean-Patrick Claude, Patrick Debin et Lucien Jousserand, très occupés à en découdre entre eux.

C'est largement détaché que Gérard de Barbeyrac passe en vainqueur devant le drapeau à damier alors que Jean-Luc Pailler, deuxième, savoure déjà sa victoire surprise au classement du championnat de France, avant d'apprendre que Gérard sera finalement déclassé après vérifications techniques (*).

100 concurrents participent à cette dernière manche de la saison.

Vainqueur de la finale, Gérard de Barbeyrac sera bêtement déclassé après vérifications techniques (*). Le Breton Jean-Luc Pailler profite des malheurs de son compatriote Michel Vigouroux pour lui souffler le titre de champion de France 1983.

(*) Suite au démontage des pots de suspension de sa 2 CV, Gérard de Barbeyrac est déclassé car dans l'un deux se trouvait un ressort d'Ami Super, vraiment là par erreur mais...

Jean Houssinot (N° 26) est menacé par Guy Pénin.

Au départ de la finale, Jean-Luc Pailler (N° 5) part en travers devant Jean-Patrick Claude. Gérard de Barbeyrac (N° 46) en profite pour passer à l'extérieur.

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