Laon (Aisne) - 25 et 26 juin 2016

Résultats :

43  partants ; 25 classés :

1. Nicolas Jousserand - 2. Jérémie Buquet - 3. Anthony Lalevée - 4. Jean-Philippe Regnault - 5. Anthony Regnault - 6. Jean-Pierre Fouquet - 7. Jean-Guillaume Provot - 8. Julien Réty - 9. Loïc Fouquet - 10. Florent Dubois - 11. Adrien Petit - 12. Stéphane Dalloz - 13. Christophe Delamour - 14. David Bette - 15. Pierre Berthier - 16. William Bernet - 17. James Moreau - 18. Christophe Croc (à 1 tour) - 19. Alexandre Berrué - 20. Gilles Devillard - 21. Julien Bérouard - 22. Gilles Laye - 23. Nicolas Rougeron (à 3 tours) - 24. Jean-Charles Devillard (à 20 tours) - 25. Valentin Cordebar.

Le film de la course :

Quarante-trois pilotes au départ, on peut regretter une aussi faible participation.

Pourtant la qualité est là, avec notamment trois champions de France qui vont  s'illustrer de belle manière : Nicolas Jousserand, Jérémie Buquet et Anthony Lalevée.

Lors du briefing des pilotes, le président Joël Cruchet rend un hommage émouvant à un autre champion de France qui vient de nous quitter prématurément, Hervé Boulanger. Tout le monde respecte une minute de silence en sa mémoire.

Il n'a jamais été champion de France, mais Jean-Philippe Regnault signe d'entrée le meilleur temps des essais chronométrés. Il s'inclinera ensuite lors de la première manche de qualification devant son neveu Anthony Regnault. Jérémie Buquet et Nicolas Jousserand remportent facilement les deux séries suivantes, tandis que Jean-Pierre Fouquet aura plus de mal à s'imposer dans la dernière, constamment menacé par Valentin Cordebar et Julien Réty.

Les quarts de finale du dimanche matin offrent un très beau spectacle avec, en groupe A, un quatuor de pilotes qui terminent roue dans roue loin devant les autres. Il s'agit, dans l'ordre d'arrivée, de Jérémie Buquet, Anthony Regnault, Jean-Philippe Regnault et Loïc Fouquet. Nicolas Jousserand s'impose facilement dans l'autre groupe.

Les manches de rattrapage, gagnées par Adrien Petit, David Bette, Julien Réty et Jean-Pierre Fouquet, sont émaillées de quelques incidents : Olivier Venot effectue un tonneau à l'avant dernier tour de la troisième série, et deux autres pilotes tombent en panne de moteur sur la grille de départ de la dernière manche, à savoir Clément Guérin et Mickaël Rougeron.

Une grosse averse ayant inondé la piste juste avant le départ des demi-finales, on y assiste à un festival de glissades et de changements de positions ! Jérémie Buquet l'emporte devant la famille Regnault (le neveu précède toujours son oncle). Dans l'autre groupe, Nicolas Jousserand prend le meilleur départ mais cède la première place dans le dernier tour à Anthony Lalevée, suite à une attaque un peu virile.

Après la victoire de Vincent Johanet en course consolante, Jérémie Buquet et Anthony Lalevée forment donc la première ligne de la grille de départ de la finale. Anthony prend immédiatement la tête, mais la course est stoppée par un drapeau rouge dès le deuxième virage, la voiture de Valentin Cordebar poussée au talus étant retombée sur le toit en pleine trajectoire.

Un deuxième départ est donné, sans Valentin ni Jean-Charles Devillard, accidenté lui aussi dans l'accrochage. Anthony Lalevée prend encore le meilleur départ, suivi de Jérémie Buquet et de Nicolas Jousserand. Les positions changeront à la mi-course, Nicolas réussissant à passer ses deux rivaux en une seule manoeuvre. Dès lors, il prendra une avance confortable pour remporter une nouvelle victoire, s'installant du même coup en tête du classement provisoire de la coupe de France, avec un petit point d'avance.

Plus en arrière, le jeune Alexandre Berrué, seize ans, prouve que la valeur n'attend pas le nombre des années en participant à la finale pour sa deuxième course seulement. Il en profite pour ravir la première place au classement des débutants,  détenue jusqu'alors par son ami Tom Groussain.

Au micro du speaker, Anthony Lalevée se déclarera content de la victoire de Nicolas pour s'excuser de l'incident qui a eu lieu entre eux lors de la demi-finale. Bel exemple de sportivité.