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Vandeleville (Meurthe-et-Moselle) - 26 et 27 juin 1976







Résultats :

Super finale : 1. Gérard Tilliette - 2. Jean-Paul Lemaire - 3. Philippe Pétré - 4. Hubert Bourquin - 5. Didier Cacouault - 6. Jean-Pierre Boudevin - 7. José Dula - 8. Daniel Lespinas - 9. Antoine Sczupak - 10. Bruno Franco - 11. Bernard Hours - 12. Guy Lalevée - 13. Jean Ciemnak - 14. Philippe Le Douairon - 15. Henri Relet.


Le film de la course :

Pendant toutes les manches de qualification du samedi, la piste se creuse au point de devenir, vers la fin de la journée, un vaste champ de trous et de pierres plates, redoutables pour les mécaniques.

On ne compte déjà plus les suspensions arrachées, les jantes tordues ni les directions brisées, et les pilotes sont unanimes à se plaindre de telles conditions de course qui cassent le voitures sans offrir les joies du pilotage.

Ajoutons à cela la poussière due à un arrosage défectueux le samedi et il n'en faut pas plus pour s'imaginer dans un film de Charlie Chaplin, tant les sorties de piste sont nombreuses.

C'est tout d'abord Robert Grizard, alias Papycross, qui fait un tout droit en bout de ligne droite, fait demi-tour énergiquement autour d'un pylône d'éclairage et reprend la piste sous l'oeil réprobateur des commissaires.

Deux tours plus tard, c'est un groupe de trois pilotes, dont Daniel Lespinas, qui sort de la piste au même endroit et regagne le circuit dans la confusion la plus totale. Enfin, au dernier tour, Papycross renouvelle son exploit exactement au même endroit, de quoi faire manger son drapeau jaune à un commissaire !

Entre temps, Rémy Cordebar qui menait cette demi-finale des 435 cm3 est éliminé sur crevaison et laisse la victoire à Bruno Franco. En 602 cm3, une lutte acharnée oppose la "panthère rose" de Jean Ballereau à la voiture de Gérard Tilliette. Gérard devra se contenter de la deuxième place devant Hubert Bourquin, alors qu'Antonio Franco est éliminé lui aussi sur crevaison.

Devant ces conditions difficiles, la direction de course décide de ramener la finale de sélection à 10 tours au lieu des 15 habituels. Cette finale ne manquera pas non plus de péripéties, notamment avec la panne de générateur qui prive soudainement d'éclairage le circuit ! Merci aux "aboyeurs" volontaires qui sont immédiatement venus épauler les chronométreurs en criant les numéros au passage des concurrents !

La casse mécanique ne diminue guère le dimanche et seuls les rescapées auront accès aux finales, souvent grâce au bloc "soudure" du service technique de Citroën qui n'a pas eu le temps de refroidir !

En finale des 435 cm3, c'est Bruno Franco qui l'emporte devant Rémy Cordebar, alors que Patrick Butet perd la troisième place en partant en tonneau.

En 602 cm3, c'est encore Jean Ballereau qui gagne devant Gérard Tilliette, pendant que Patrice Melon est arrêté par les commissaires, sa caisse menaçant de se séparer du châssis !

Lors de la super finale, Jean Ballereau prend le meilleur départ mais Gérard Tilliette réussit à le passer à mi-course et s'envole vers la victoire. Derrière lui, tandis que Jean Ballereau abandonne dans le dernier tour, Jean-Paul Lemaire et Philippe Pétré se livrent à un rude combat pour monter aussi sur le podium.

Jean Roussillon, qui effectuait une belle course, est aussi contraint à l'abandon et Bruno Franco, victime d'ennuis d'alimentation en essence, perd sa place de premier des 435 cm3 au profit de Didier Cacouault.

108 pilotes prennent part à cette épreuve sur un circuit qui restera à tout jamais dans les esprits et pour bien des suspensions celui de la casse !

Après ses deux victoires à l'étranger (Angleterre et Autriche), Gérard Tilliette gagne pour la première fois sur le sol français.

Tout le circuit résumé en un pneu et une jante !

Bernard Faivre, roue arrière et tambour de frein arrachés !

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